La MOA pragmatique du SI (Business Analysis, Analyse d'Entreprise, Maitrise d'Ouvrage)

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lundi, janvier 20 2014

Mon blog déménage : blog.olivierdurand.fr

Mon blog déménage. Retrouvez mes articles sur la MOA à cette adresse :

http://blog.olivierdurand.fr/

mercredi, octobre 2 2013

Ecrire un livre via Leanpub - Maîtrise d'Ouvrage du Système d'Information en pratique

Attention, auto-promo à l'intérieur de ce billet :) !

Cela faisait longtemps que je n'avais pas écrit sur ce blog ! Je vais essayer de contribuer plus régulièrement.

J'ai profité de cette absence sur ce blog pour co-écrire un livre sur la maitrise d'ouvrage du SI. Pour cela, nous avons utilisé la plateforme Leanpub qui permet d'écrire un ouvrage de manière collaborative, en suivant les principes du Lean. L'idée c'est donc d'écrire une première version du livre que l'on publie assez tôt afin d'obtenir un retour rapide des lecteurs.

Donc si vous êtes intéressés par les sujets évoqués sur ce blog, vous aimerez ce livre qui présente des techniques très utiles pour réussir en tant que MOA. Il y est notamment question de : gestion des exigences, valeur métier, Minimum Viable Product, vision, business case, modélisation UML, story-board, maquette, user story, Behavior Driven Development, Acceptance Tests Driven Development, conduite du changement, rétrospective... En téléchargeant ce livre maintenant, vous pourrez l'avoir pour 0€ et en plus vous pourrez influencer son contenu en nous faisant vos commentaires sur ce qu'il faut étoffer, ajouter ou corriger. 

Si vous souhaitez plus d'information, c'est par ici :


dimanche, septembre 4 2011

Quelles certifications pour la MOA ?

Les certifications pour la MOA ne sont pas très nombreuses. Et il y en a encore moins si on parle des certifications francophones. Indépendamment du débat "Êtes vous pour ou contre les certifications ?", voici quelques idées de certifications utiles pour une MOA.

Les certifications en Business Analysis

Le International Institute of Business Analysis (IIBA) propose deux certifications portant clairement sur le métier de maitrise d'ouvrage :

  • La certification CBAP® (Certified Business Analyst Professional®) pour les “Business Analyst” expérimentés.
  • La certification CCBA (Certification of Competency in Business Analyst) pour les profils intermédiaires.

(plus d'information ici : Certifications IIBA - CBAP et CCBA)

Ces certifications sont sérieuses, elles demandent à la fois des connaissances sur le Business Analysis Body of Knowledge (BABOK) et également une quantité importante d'expérience sur des activités de la Business Analysis. Je ne pense pas que la certification CBAP soit très connue en France, mais c'est certainement la certification qui me semble la plus intéressante et la plus valable pour une MOA.

Les certifications associées à des méthodologies

En tant que MOA on peut être amené à travailler en suivant différentes méthodologies. Il peut donc être intéressant d'obtenir une certification sur une ou plusieurs méthodologies en vogue. Par exemple, si vous travaillez en tant que Product Owner sur un projet en mode Scrum, pourquoi ne pas passer une certification sur ce thème proposée par la Scrum Alliance ?

On est sur un type de certification plus "light" que celles proposées par l'IIBA, mais cela permet de prendre un peu de recul sur sa compréhension de Scrum, et cela donne accès à une communauté qui saura vous aider sur certains aspects de Scrum si vous en avez besoin.

Les certifications plus ciblées sur des outils, des langages, des progiciels

Ensuite, en fonction d'éléments plus spécifiques à votre profil et domaine d'expertise, vous pouvez opter pour des certifications sur un langage de modélisation ou un progiciel.

Là on est sur des certifications d'expert. On s'éloigne un peu de la MOA, mais il est vrai qu'une MOA est souvent également un expert sur un domaine en particulier. Il peut donc être intéressant de valider cette expertise via une certification.

Il existe donc un choix intéressant de certifications pour la MOA, même si les certifications purement MOA sont encore limitées en nombre. Ensuite, chacun doit faire en fonction de son profil, de ses souhaits d'évolution et du temps qu'il souhaite et peut y passer. Finalement reste l'éternel débat, comme pour toutes les professions du système d'information, la certification est-elle valorisée dans l'entreprise ?

dimanche, juin 12 2011

La MOA doit-elle tout automatiser ?

Faut-il automatiser tous les processus manuels ? Informatiser un processus manuel répond souvent à des exigences de traçabilité, de reporting, de pilotage. Mais faut-il éliminer toute action manuelle ? Quels sont les risques lorsque l'on remplace l'homme par la machine ? On sait faire danser les robots, mais sont-il capables d'improviser ?

CEBIT 2011: A Nao robot performs at Intel's Cebit news conference

Les règles métiers doivent rester la propriété du métier

Il existent des systèmes dédiés à la gestion de règles métiers, et quoi qu'il en soit, tous les systèmes d'information implémentent des règles métier. Mais parfois certaines parties prenantes refusent la mise en place de règles métiers exécutées automatiquement. Pourquoi ? Parce qu'elles ne veulent pas perdre la connaissance et la gouvernance de leurs processus. Il faut faire très attention à ce que la mise en place d'outils de gestion des règles métiers et des processus métiers se fasse sans déposséder les "métiers".

Calculer le retour sur investissement selon l'axe financier et celui de la flexibilité

Calculer le retour sur investissement selon l'axe financier est une chose primordiale, mais il ne faut pas oublier celui de la flexibilité. Développement durable, agilité sont des termes souvent entendus associés à de lourds projets d'automatisation de processus métiers. N'oublions pas que l'être humain est très adaptable, bien plus que le meilleur SI aussi agile soit-il.

Inutile donc de vouloir tout automatiser à tout prix. N'oublions pas que le SI supporte les règles métiers et les processus métiers, mais qu'il n'est pas le métier.

samedi, janvier 1 2011

Que faut-il souhaiter à la MOA du SI pour 2011 ?

Pour 2011, la croissance sera globalement faible en France (Croissance 2011 : le scénario de Bercy fragilisé par les prévisions de l'Insee). Mais certaines industries auront de belles perspectives de d'évolutions voire transformations de leur business (et si Apple achetait facebook ?). Alors pour commencer, je souhaite que votre entreprise - SSII, cabinet de conseil, éditeur de logiciel ou client final - puisse vous proposer des projets ambitieux de transformation de leurs métiers.

Indépendamment de ces projets business, cette année sera rythmée par la percée de nombreuses technologies dans l'environnement professionnel : tablettes, mobilité accrue, cloud computing privé (voir Les dix prédictions d'IDC pour 2011 sur fond d'expansion numérique)... Cela amènera de nouvelles réflexions sur la stratégie IT et de beaux projets à mener pour 2011. 

Mon dernier souhait pour 2011 est que la Maitrise d'ouvrage soit reconnue comme un métier à part entière qui demande des compétences particulières qui ne sont pas celles d'un chef de projet, pas celles d'un architecte, ni celles d'un expert métier. C'est un rôle qui demande des techniques d'analyse, de formalisation, de management transverse qui sont propres à ce rôle. On peut souhaiter que les formations en informatique intègrent cette dimension de manière plus explicite. Même la terminologie n'est pas claire. Par exemple la définition du France IIBA chapter est différente du terme Maitrise d'ouvrage:

Nous traduisons ici business analysis par « analyse d’entreprise ». En fait, c’est le domaine d’application de l’approche qui dira comment le traduire exactement : métier, marché, affaire etc.

En ce qui me concerne, je vais continuer à promouvoir ce métier au travers de ce blog, et comme bonne résolution 2011 : participer davantage aux communautés qui traitent de ce sujet !


mardi, novembre 16 2010

La MOA doit-elle être un expert fonctionnel monomaniaque ?

La MOA doit-elle être un expert fonctionnel ? Est-il bon d'être spécialisé sur un seul domaine ? Voilà une idée de sujet pour mon blog que l'on m'a soufflée aujourd'hui. La personne qui m'a posé cette question n'est pas la seule à se la poser ! Michelle Swoboda répondait à une question similaire sur le blog de Bridging the Gap : Help a BA! What is the difference between a subject matter expert and a business analyst?

Oui, la MOA peut être un expert fonctionnel...

Les MOA peuvent être au départ un expert fonctionnel qui est monté en compétences sur les aspects projet et les techniques de la maîtrise d'ouvrage. Par exemple, en finance de marché, un ancien opérateur Front ou Middle Office peut devenir maîtrise d'ouvrage sur un projet SI (comme Jérôme Kerviel : "consultant informatique" au revenu de "2.300 euros"). Dans ce cas c'est un expert fonctionnel et métier qui est monté en compétences pour apprendre ce qu'était un projet SI et quelles étaient les activités d'une MOA et les livrables à fournir dans le cadre d'un projet SI. Plus souvent les MOA acquièrent l'expertise fonctionnelle avec le temps, en restant plusieurs années dans le même domaine fonctionnel. Elle devient alors un expert fonctionnel.

... mais être un expert fonctionnel ne signifie pas qu'on est une bonne MOA...

Être un expert fonctionnel ne signifie pas que l'on est une bonne MOA. La maîtrise d'ouvrage est un domaine fonctionnel à part entière. Il y a énormément de compétences à acquérir propres à ce domaine, les process de développement informatiques sont spécifiques à cette industrie. De plus quand on est MOA sur des projets SI, il faut avoir une culture informatique importante pour pouvoir comprendre les enjeux IT.

... alors finalement faut-il changer de domaine fonctionnel ?

Recrutez des gens d'autres industries ! Je vous invite à lire cet article Why Innovation Is Beginner's Luck qui parle des défauts que l'on peut avoir lorsqu'on est depuis trop longtemps dans une même industrie (The Myopia of Experts). Il est vrai qu'un regard neuf amène toujours des solutions qu'on n'arrive pas à faire émerger quand on est depuis trop longtemps sur le même sujet. Mais si vous choisissez de recruter une MOA qui n'est pas un expert du domaine, il vous faudra quelqu'un d'autre pour remplir ce rôle ! Donc cela ne fonctionnera que si vous avez des utilisateurs expérimentés et disponibles avec qui travailler ou alors si votre organisation a la maturité nécessaire pour formaliser ce type de rôle.

Finalement, en tant que MOA, je pense qu'il vaut mieux être spécialisé dans un domaine plutôt que d'être complétement généraliste. Il est important d'être passionné par le domaine dans lequel on travaille et d'essayer d'en apprendre un maximum afin d'être critique vis à vis des demandes des sponsors et des utilisateurs. Mais pourquoi ne pas construire sa carrière sur deux ou trois domaines de prédilection ? Cela permet de garder de la fraicheur et de rester innovant. L'inconvénient c'est que cela demande de se remettre en cause et de prendre des risques...

vendredi, octobre 15 2010

Lean, Six sigma, Kanban... la MOA peut-elle rester un artisan du SI ?

Lean, Six sigma, Kanban... les méthodes et outils de l'industrie "lourde" ont débarqué sur le front du SI. Avez-vous déjà visité une usine de production ? Il n'y a que peu de similitudes avec un open space où l'on fait évoluer un système d'information. C'est une critique assez souvent entendue de ces méthodes appliquées à l'informatique : "Un développeur n'est pas un ouvrier sur une chaîne de production, c'est un artisan.". Et la maitrise d'ouvrage du système d'information ? Elle travaille sur des sujets qui sont tous différents, impossible de reproduire une méthode à l'identique, chaque projet a ses contraintes et ses spécificités, aucune solution ne marche deux fois. Alors, comment conserver un esprit créatif quand ces méthodes poussent à l'uniformisation et à la rationalisation ?

Conserver son esprit critique

Un cadre méthodologique permet d'avoir des repères et d'être opérationnel plus rapidement. Mais si cela nous semble nécessaire, il ne faut pas hésiter à sortir de ce cadre. Il n'y a pas de vérité absolue sur la manière de recueillir un besoin ou de modéliser un processus métier. Il faut absolument conserver son esprit critique et remettre en cause le process si celui-ci ne semble pas efficace. D'ailleurs le Lean se base sur le principe Kaizen (amélioration continue)  pour atteindre ses objectifs de performance.

Prendre son temps

Certaines activités intellectuelles ne sont pas compatibles avec le micro management. Parfois, seul le temps permet de démêler des sujets complexes, et une méthode centrée sur le "à faire" / "fait" ne prends pas forcément bien en compte ces temps de réflexion. Il faut apprécier le temps où l'on ne réalise rien comme un temps nécessaire et non pas du temps perdu.

Utiliser les outils de la créativité

Brainstorming, veille concurrentielle, cartes heuristiques... Il existe plein d'outils pour catalyser la créativité. Une ambiance d'équipe sereine permet aussi de laisser libre cours à l'initiative et la créativité, alors qu'une ambiance tendue risque de freiner les propositions de peur d'être rabroué.

Je suis convaincu que l'utilisation de méthodologies et d'outils adéquats permettent de faciliter le travail de la MOA et d'augmenter les performances d'une équipe projet. Mais il ne faut pas agir sans comprendre, et il ne faut pas oublier que ce n'est pas aux équipes projet de s'adapter aux méthodes, mais que ce sont les méthodes qui doivent être adaptées aux équipes. 

L'ordre est le plaisir de la raison, mais le désordre est le délice de l'imagination.
Paul Claudel.

vendredi, août 27 2010

La MOA doit-elle donner du relief ?

Nous avons vécu beaucoup d'innovations dans les interfaces homme-machine ces dernières années : terminal tactile multipoint, moniteurs informatiques et téléviseurs en 3D relief, réalité augmentée (pour faire son shopping par exemple), retour des "tablettes"... Mais est-ce que la MOA doit s'intéresser à ces technologies ?

Pas de Système d'Information sans technologie...

Sur ce blog, je traite plutôt du rôle de MOA vis à vis du système d'information. Il est de plus en plus difficile de trouver un processus métier dans une entreprise qui n'utilise pas l'informatique. Et le premier contact des utilisateurs avec leur SI, c'est via les interfaces graphiques des systèmes. Il est donc très important d'être curieux dans ce domaine : essayer les dernières versions des navigateurs Internet, suivre l'évolution des applications open source majeures... et également assurer une veille technologique ! Même si la MOA analyse le fonctionnel ou le métier, il est bon de savoir ce qu'il est possible ou sera possible de faire avec l'outil informatique. Par exemple, la puissance des téléphones portables permet aujourd'hui de développer de nouvelles interfaces en 3D plus immersives (voir cette news sur pcinpact .com : Intel et Nokia travaillent sur des téléphones à interface 3D). Ne voyez-vous pas des applications possibles dans votre domaine ?

... mais n'oublions pas nos objectifs

Mais attention, on croit que les rêves, c'est fait pour se réaliser. C'est ça, le problème des rêves : c'est que c'est fait pour être rêvé (Coluche). Car vous avez un budget à tenir, et les stratégies IT des grands groupes ne doivent pas simplement suivre les modes. Inutile donc de lancer des POC (Proof Of Concept) à tout va, il faut savoir cibler en fonction de la stratégie du SI. N'oubliez pas également que vos utilisateurs sont toujours réfractaires au changement. Alors, évitez les interfaces trop éloignées des standards de fait.

Vidéo : Hiro III, un robot hyptique et une interface tactile en trois dimensions

samedi, août 7 2010

Comment la MOA peut tirer parti des réseaux sociaux ?

Twitter, LinkedIn, Viadeo, Facebook... Les réseaux sociaux sont aujourd'hui bien implantés dans notre quotidien en France. Près de 20,3 millions de Français sont inscrits à un réseau social (type Facebook ou Twitter). Dans un article du nouvelobs.com, on nous alerte : Réseaux sociaux : engouement en France, un danger pour les entreprises ?. Car aujourd'hui les réseaux sociaux sont beaucoup utilisés à titre personnel et assez peu à titre professionnel. Beaucoup de gens actifs sur Facebook, mais beaucoup moins sur LinkedIn ou Viadeo. Pourtant tout le monde parle de l'entreprise 2.0, qui amène une nouvelle manière de communiquer dans l'entreprise, entre entreprises et entre clients et fournisseurs. Doit-on alors avoir peur de ces réseaux sociaux dans l'entreprise ? Non, surement pas. Et en tant que MOA vous devez même en tirer profit.

Maintenir son réseau professionnel

Maintenir son réseau professionnel est devenu une nécessité. Fini le temps où l'on faisait carrière au sein de la même entreprise pendant 40 ans. Que vous soyez consultant AMOA ou MOA en interne, vous devez utiliser ces outils pour vous aider à maintenir votre réseau professionnel. Ce n'est pas magique, il faut d'abord travailler le relationnel avec des vrais gens ! Soyez reconnu pour votre expertise et la qualité de votre travail. Ensuite, un outil comme LinkedIn vous permet de conserver un carnet d'adresse toujours à jour et toujours accessible.

Gérer son e-réputation

L'e-reputation c'est un terme à la mode qui désigne la réputation d'une personne physique ou morale (professionnel, marque, produit...) sur internet. Présenter son profil complet sur LinkedIn permet aux autres personnes d'avoir directement accès à votre expertise, et vos contacts sont la caution de ce profil. Essayez également d'obtenir des recommandations de clients ou de vos supérieurs, cela "prouve" que les gens avec qui vous avez travaillé reconnaissent votre valeur. Pensez également à publier vos connaissances ou des informations concernant votre secteur d'activité sur un blog ou via Twitter. Cela permettra aux gens qui ne vous connaissent pas encore de se faire une idée précise sur vos connaissances. Dernier conseil, créez-vous un profil personnel anonyme et un profil professionnel nommé. Le but est de maitriser votre réputation sur le web.

Profiter de la connaissance des communautés

Utilisez les communautés des réseaux sociaux pour faire de la veille "technologique" sur votre secteur d'activité, pour obtenir des réponses aux questions que vous vous posez, pour obtenir un avis sur un fournisseur... les occasions ne manquent pas ! Par exemple sur Twitter, vous pouvez trouver des Business Analyst qui publient des informations ou des articles concernant notre travail. Pour cela, effectuez une recherche sur le tag #baot (Business Analysis On Twitter). Une fois que vous avez trouvé des gens sur Twitter qui vous intéressent, surveillez leurs "retweet" et suivez les gens qui ont été cités et qui vous ont intéressés. Enfin, les sites communautaires comme LinkedIn proposent des groupes dans lesquels vous allez retrouver des forums de discussions : ModernAnalyst.com - Business Analyst Community, Business Analyst Professional...

Et pourquoi pas même utiliser les principes de ces réseaux sociaux, mais en interne ? Cela permet d'effacer la distance (géographique et hiérarchique) en ayant accès à toutes les informations et donc de fluidifier la communication. Il est fini le temps où l'on avait le pouvoir car on détenait l'information. Les gens performants sont maintenant ceux qui diffusent le mieux l'information. Tout du moins, c'est ce qui me semblerait le plus optimal dans une organisation, et ce qui faciliterait le plus mon travail de coordination en tant que MOA. Mais c'est encore très loin d'être le cas partout !

dimanche, janvier 3 2010

Comment être sur d'être bien formé ?

Je profite de la dernière petite dose d'humour du site modernanalyst.com pour parler de la formation des MOA.

Pick your Business Analysis training provider Very Carefully

Je pense qu'assez peu d'écoles forment aux métiers de MOA. Sans parler des compétences fonctionnelle ou métiers spécifiques à chaque domaine, les MOA doivent avoir des compétences variées : compétences relationnelles, méthodologies, modélisation, pilotage de projet, architecture fonctionnelle... Pour que les choses bougent, encore faut-il que tous les acteurs se rendent compte que ces activités sont aussi importantes que les compétences métiers ou techniques pures comme souligné dans cet article de LeMondeInformatique.fr :

Des compétences nouvelles pour des SI durables

... il faut aussi que ces jeunes aient une formation allant au-delà de la technologie, qu'ils aient des notions d'architecture de SI et de modélisation, notamment. Sylvie Servigne, enseignante-chercheuse à l'Insa de Lyon, a ainsi expliqué que l'Institut national des sciences appliquées s'efforce, au-delà de la formation d'informaticiens généralistes, de dispenser des enseignements en méthodes de conception et en urbanisation et architecture. Mais elle le reconnaît elle-même, ces jeunes ne peuvent avoir, à la sortie de l'école, les compétences et la maturité nécessaires pour encadrer des projets de grande envergure. D'où l'intérêt, comme le soulignait Bruno Lanvin, de mettre l'accent sur ces formations pour préparer l'avenir.

Pour ce qui est de la formation continue, je crois qu'un grand nombre de MOA se contentent de l'expertise acquise au fil du temps. Il est bien évident que ces activités demandent de l'expérience et des connaissances pointues du métier. Mais selon moi une MOA doit tout autant faire de la veille technologique et se tenir à niveau pour faire face aux grands concepts soutenus par des fournisseurs habiles : Master Data Management, Business Rules Management Sytem, Business Process Management...

D'où l'importance des instituts de formation, mais encore faut-il tomber sur des acteurs sérieux !

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